Lundi 10 octobre 2022
Le club de judo de Lacanau a fêté ses 50 ans samedi dernier.

Sur le tatami du complexe sportif de la Cousteyre, les 25 judokas ceinture noire et les anciens membres du bureau ont symboliquement posés devant le public qui a immortalisé les athlètes.
André Labat, kimono noué par une ceinture noire sur le dos, avait fondé le club de judo de Lacanau avec un groupe d’amis.
Aujourd’hui fort de sa centaine d’adhérents, le pari est réussi et l’aventure continue.
Le dojo a été rebaptisé « André Labat »
En 1972, ce sont 13 km qui séparent André Labat et ses deux filles du judo. Devant se rendre au Porge régulièrement pour pratiquer, il décide de fonder un club à Lacanau.
Vaille que vaille, il compose avec les moyens du bord. Avec l’aide de quelques amis, il fabrique un tatami : un cadre en bois rempli de paille, de varech et de tourbe. Le tout recouvert d’une bâche cousue à la main. Les premiers cours y sont donnés, le club prend de l’ampleur.
Des familles entières adhèrent petit à petit au club.
Une grande famille s’est ainsi créée autour d’un sport. Avec un tel bilan, la Ville a souhaité marquer le coup.
En présence du maire, Laurent Peyrondet, le dojo a été rebaptisé « André Labat » ce samedi 8 octobre sous un soleil radieux d’automne.
Une grande famille
Thierry Lescombre, président depuis 2002, rejoint le club en 1974, soit deux ans après sa fondation.
Avec le temps passé sur les tatamis, il a lui aussi transmis sa passion du judo à ses deux enfants.
Tout comme son père, Laura a grandi dans ce club. « C’est beaucoup plus que du sport, c’est comme une deuxième famille », explique-t-elle.
Tout comme son père, elle devrait reprendre la présidence du club l’année prochaine. « Mon but, c’est de fêter les 100 ans du club, je devrais pouvoir tenir jusque-là ».
En 2023, elle devra donc composer entre ses études de civilisation russes, les cours qu’elle donne et la gestion d’un club.
Sources : Sud-Ouest / Marthe Gallais