Donner son sang est toujours possible et même indispensable en temps de crise sanitaire afin de répondre aux besoins des malades.
Les mois de décembre et janvier, les vacances de Noël et les épidémies de grippe, constituent un moment particulièrement sensible pour les réserves de l’EFS. C’est aussi le cas de juillet et août, en raison d’une offre de collecte moins importante.
Vous pouvez prendre rendez-vous afin de réduire le temps d’attente et de mieux gérer la prise en charge de chaque donneur dans le respect des mesures de distanciation.
Où donner ?
Également, du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 et le samedi de 9h à 13h, à la Maison du don à Bordeaux : Hôpital Pellegrin – Place Amélie Raba Léon.
Prenez rendez-vous…
Afin de planifier au mieux les collectes, de maîtriser le temps d’attente et d’assurer la sécurité des donneurs et des équipes médicales, les dons peuvent se faire sur rendez-vous tant dans les maisons du don que sur les collectes mobiles.
Avant de faire un don, l’EFS invite donc les donneurs à prendre rendez-vous :
- Dans une maison du don : auprès des équipes au 0800 744 100
- Sur une collecte mobile : sur le site mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr en indiquant le département souhaité.
Une fois le rendez-vous pris, il suffit au donneur de se rendre sur la collecte à l’heure prévue en veillant à se munir d’une pièce d’identité obligatoire. Le port de masque est obligatoire et fourni pour tous.
Puis-je donner ?
Pour donner il faut avoir entre 18 et 70 ans, ne présenter aucun symptôme grippal et ne pas faire l’objet de contre-indications liées à son état de santé, à ses voyages et à son mode de vie.
Avant prendre rendez-vous, les donneurs peuvent faire un test d’éligibilité.
Les besoins au quotidien
Secours d’urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers… Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années.
Produits sanguins : quels sont les besoins ?
Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement ni médicament de synthèse capable de se substituer au sang humain et aux produits sanguins labiles (PSL), issus des dons de sang. Cet acte volontaire et bénévole est donc irremplaçable.
En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour. Et ce chiffre a tendance à augmenter…
En effet, jusqu’en 2013, sous l’effet combiné de l’allongement de l’espérance de vie et des progrès de la médecine, la consommation de produits sanguins a enregistré une croissance de 1 à 3 % par an. Les besoins en globules rouges se sont ainsi accrus de 29 % entre 2002 et 2012.
Situations d’urgence et besoins chroniques
Le don de sang permet de soigner plus d’un million de malades chaque année en France. Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont utilisés dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence (hémorragies lors d’un accouchement, d’un accident, d’une opération chirurgicale…) et les besoins chroniques (maladies du sang et cancers).
Les produits sanguins sont également employés pour fabriquer des médicaments (immunoglobulines, facteurs de coagulation…).
Aujourd’hui, plus de 200 maladies sont ainsi traitées avec des substances produites à partir du plasma. Et les patients bénéficiant de ces traitements représentent à eux seuls la moitié des malades soignés en France grâce aux dons de sang.
L’utilisation des produits sanguins
Selon une enquête nationale* sur les receveurs de produits sanguins, menée par l’EFS, les maladies du sang et les cancers demeurent les pathologies les plus consommatrices de produits sanguins : elles concernent près de la moitié (47 %) des patients transfusés.
Les interventions chirurgicales concernent quant à elles un peu plus du tiers (35 %) des patients transfusés. Cette étude a également révélé que 80 % des produits transfusés sont des globules rouges, que 52 % des transfusions sont programmées et que l’âge moyen des receveurs est de 65 ans.
Le nombre de dons varie avec les saisons
A certaines périodes de l’année, les dons sont moins nombreux, ce qui entraîne fréquemment une diminution des réserves de produits sanguins, alors que les besoins des malades restent importants.
Or, en septembre, la rentrée signe la reprise d’une activité hospitalière soutenue (opérations programmées…), et donc, dans le même temps, une hausse de la consommation en produits sanguins.
*Rapport d’activité Hémovigilance 2014 de l’ANSM.