Modification n°1 du PLU : dossier d’enquête et registre dématérialisé

Par arrêté municipal N°AR20230974 du 7 septembre 2023, le Maire de Lacanau a suspendu pour une durée maximale de 6 mois l’enquête publique relative au projet de modification n°1 du PLU de LACANAU initialement prévue du 16/09/2023 au 18/09/2023. Cette décision fait suite à l’avis conforme de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) de Nouvelle-Aquitaine daté du 3 août 2023, soulignant la nécessité de réaliser une évaluation environnementale pour le projet de modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de LACANAU.

Dès que possible, un nouvel arrêté du Maire précisera les modalités de reprise de l’enquête publique et les dates des nouvelles permanences.

Cet arrêté fera l’objet des mesures de publicité suivantes : publication dans deux journaux 15 jours avant le redémarrage de l’enquête publique et information sur le site internet de la ville et sur les panneaux d’informations.

[/bs_lead]Le dossier d’enquête publique

Pièce A – Notice de présentation

Pièce B – Formulaire d’examen au cas par cas

Pièce C – Pièces modifiées du PLU

Pièce D – Pièces administratives

 


Exprimez vous sur le projet – registre dématérialisé

Donnez votre avis et vos remarques sur ce registre dématérialisé d’enquête publique.


Les avis et remarques déposés via le registre en ligne

Ces avis et remarques sont mis en ligne après vérification par le modérateur.

2023/08/18 à 18 h 24 min

Bonjour,
Serait il possible de rétablir dans la modification n°1 du PLU, la possibilité de construire une extension à un batiment existant, en limite séparative dans le secteur UZd , au moins sur une limite latérale ?
En 2009, le PLU, autorisait cette possibilité.
Un nombre important de terrains de ce secteur étant de taille réduite, il est actuellement très difficile de construire une extension . Ceci va à l’ encontre de la densification nécessaire des zones urbaines.
Dans l’espoir de retenir votre attention.
Cordialement

2023/08/23 à 17 h 34 min

Bonjour,

Je suis propriétaire à la Marina de Talaris depuis 2006. Zone UDn.
Je suis également maitre d’oeuvre et j’ai déposé plusieurs permis de construire sur la Marina (5 depuis 2018). Je connais for bien la Marina et Lacanau. Je rencontre régulièrement tous les copropriétaires des hameaux, je suis au CS de la Marina et président du CS de la Pinède depuis plus de 10 ans. Je parle ainsi au nom d’une centaine de propriétaires, particulièrement ceux des hameaux Pinède, Genets et Fougères.
Je voudrais en leurs noms vous féliciter et approuver sans réserve les propositions de modifications du PLU concernant notre zone UDn. Elles correspondent à une demande que nous avons faites plusieurs fois auprès de Monsieur le Maire et son Service Urbanisme. Nous vous remercions d’avoir été entendus.

Permettez moi, à titre personnel, une petite suggestion de forme uniquement sur UD9, alinea b et c.
Il y a aujourd’hui une grande diversité de tailles de maison au sein de la Marina, certains ayant utilisés beaucoup de leur « quota » de répartition de la surface à construire sur l’ensemble de la Marina , d’autres très peu et ayant ainsi un « potentiel élevé d’extension légitime. ( De 40 à 350 m2 de S construite de maison à ce jour). De plus les S construites sont souvent non proportionnelles à leur jouissance. De grosses maisons sur de petites jouissances privatives et vice versa.
Limiter ainsi les extensions à 50% de l’existant est assez injuste vis à vis de ces « petits » copropriétaires.
Je suggère de limiter plutôt les extensions à 50 ou 60m2 plutôt que 70 M2, mais de lever cette barrière de 50% qui est très contraignante pour une assez large minorité d’entre eux. Ou de n’appliquer cette contrainte de 50% que pour des maisons qui feraient déjà plus de 100 m2.

Me tenant à votre disposition pour débattre, échanger ou parler simplement de la MARINA.
Bien cordialement

2023/08/28 à 16 h 01 min

Bonjour,
Pourriez-vous m’indiquer à quel endroit du site, puis-je consulter les avis émis par le public ?
Par avance, merci de votre réponse.

2023/08/31 à 10 h 13 min

Observations de l’association VIVE LA FORET
L’association Vive la Forêt dispose d’un agrément départemental au titre de la protection de la nature et de l’environnement.
Elle porte à l’attention de Monsieur le commissaire enquêteur ses observations dans un document de 5 pages attaché à ce message.
En bref, les principales observations concernent :
Une procédure d’enquête publique sans évaluation environnementale et sans concertation
Les manquements atteignent la légalité même de la procédure

Une modification pour un PLU initial sujet à controverse
Il n’avait pas été possible d’obtenir en bloc l’annulation des entorses la loi littoral du PLU de 2017 au moment de son adoption, mais le tribunal administratif avait confirmé la possibilité de les attaquer au cas par cas après. Ainsi, pour l’OAP n°5 qui visait la création du pôle de santé Human’Essence, au Moutchic, en bordure de lac, le tribunal administratif, à la demande de VLF, a annulé successivement, l’autorisation de défrichement, le permis de construire et la dérogation pour destruction d’espèces protégées.

Un projet orienté par la persistance d’une recherche acharnée de croissance urbaine
Les modifications apportées au PLU viennent amplifier les ambitions de croissance de la population communale. La réalité ne rejoint pas le fantasme. Le PLU 2017 prévoyait ainsi 6500 habitants en 2020 alors que l’INSEE en dénombre 5064 !

De fait, les mots d’ordre dans cette révision n°1 sont « plus haut et plus dense ».
Exemple : Augmentation d’emprise en UDa passant de 30 à 40% de la surface du terrain
Passage de nombre d’étage de R+3 à R+4 avec des conditions aisées à satisfaire

Un déclassement d’espaces boisés mal justifié
Changement de destination d’un espace boisé de 0,8 ha dans l’OAP n°2 « Garriga »

Un impact masqué pour le projet de pôle dit « multimodal »
On découvre que par une discrète modification du règlement du PLU, la mairie entend implanter, avec les parkings, des activités commerciales dans cet espace actuellement boisé de 3,5 ha.

Des régression en matière de recul des constructions par rapport aux crastes, fossés et cours d’eau
Pour certaines zones : 1AU, A et N, le retrait minimum par rapport aux berges est réduit de 10 m à 5 m. On augmente la surface constructible, au détriment de la biodiversité des rive et de la sécurité en matière de risque inondation.

En conclusion
Les modifications proposées pour le PLU sont surtout une tentative de faire passer des possibilités de transformation de l’espace canaulais très significatives en termes de régressions environnementales et de cadre de vie pour le futur de la commune et de ses habitants.

La mise en œuvre de la procédure et les modifications apportées sur les espaces et les règles d’urbanisme nous ont conduit à émettre un avis négatif et à demander à Monsieur le commissaire enquêteur de produire lui-même un avis défavorable.

Observations-VLF-Modif-PLU-2023_1

2023/09/02 à 18 h 21 min

XXXXX, membre du collectif de la Gringue nord et du surf, riverain de la parcelle BW225.

Mr le commissaire enquêteur,

Vous trouverez ci-dessous ma réflexion sur la modification du plu de Lacanau dans le but de pouvoir réaliser le pem.

2 remarques pour commencer:

La création d’aires de stationnement pourra se faire sous réserve d’être compatible avec le caractère naturel et paysagé des terrains. Cette notion doit être précisée car trop vague Quel pourcentage d’arbres et autres végétaux doit-on garder pour conserver l’aspect naturel? Si on prend l’exemple des parkings nord et sud, il reste des arbres certes, mais ces espaces n’ont plus rien de naturel, ne serait ce que par l’absence de végétation de sous bois.

Puisque la révision du plu vise à corriger certaines erreurs de l’ancien plan, pourquoi la zone prévue pour le pem apparait toujours en blanc sur le plan et non pas en zone boisée comme elle l’est naturellement.

Concernant l’analyse des incidences environnementales du projet de PEM, toutes les conclusions de l’analyse au cas par cas sont positives. L’idée étant de dire que la re naturalisation du front de mer vient compenser la destruction partielle d’un espace boisé. Quand on connait les 2 projets, le réaménagement du front de mer et le PEM, il ne peuvent en aucun cas être comparés et l’un ne peut pas compenser les déficiences de l’autre. Si on utilise les critères retenus pour l’analyse, voilà ce que j’en déduis:

1) La consommation de l’espace: Le front littoral ne sera pas désartificialisé puisque le projet prévoit la création d’un balcon sur l’océan et une large promenade pour les piétons, cyclistes et autres engins non motorisés. De plus il faut conserver une route d’accès pour les services de secours et pour la livraison des commerces situés en front de mer. Les quelques plantations de végétaux rappelant vaguement la dune ne compenseront pas du tout la surface utilisée pour la création d’une gare routière, d’une zone d’échange multimodale (zones qui seront obligatoirement complètement bitumée et construite) et bien sur des aires de circulation et de stationnement. Pour ce premier critère, l’incidence est négative.

2) Milieu naturel et biodiversité: La végétation prévue pour renaturaliser le front littoral sera de type dunaire. Elle n’a rien de comparable avec la faune et la flore d’une foret. Même si on parvient à garder un pourcentage d’arbres important, le sous bois sera complètement détruit ainsi que les animaux qui vont avec puisqu’ils n’auront plus d’habitat. De plus, les arbres moins nombreux seront fragilisés par le passage des véhicules et le piétinement du sol. Ils seront plus vulnérables lors des tempêtes. Il est bien connu qu’un milieu naturel devient très fragile à partir du moment ou il est simplifié à l’extrême, ce qui sera le cas puisqu’il ne restera que des pins. Il est d’ailleurs surprenant de par trouver de diagnostique écologique pour les parcelles BW225, BH228, BW226 et BW227, retenue pour la création du pem. Je l’ai cherché en vain en annexe 5. S’il a été réalisé, pourquoi n’est-il pas consultable? Pour ce second critère, l’incidence est encore négative.

3) Risques naturels et technologique et ressource en eau: La encore, l’un ne peut pas compenser l’autre. Sur le front de mer les eaux de ruissellement iront directement dans l’océan. Sur le PEM, seuls les arbres restant devront absorber l’eau de pluie tombant sur toute la parcelle, contribuant à leur affaiblissement par la diminution de l’encrage au sol et le risque de pourrissement des racines. Cela les rendra plus vulnérable en cas de grands vents lors des tempêtes hivernales. Pour ce troisième critère, l’incidence est aussi négative.

4) Nuisances et pollutions: La suppression des parkings et la renaturation du front de mer n’améliorera pas la qualité de vie des riverains contrairement à ce qui est avancé. En effet, de nombreux commerces y sont installés et sont ouverts tard le soir pendant la saison touristique. C’est leur activité qui génère les principales nuisances, bruits et déchets de toutes sortes, lumière toute la nuit. Les travaux d’amélioration du front de mer ne changeront absolument rien à cette problématique. En revanche, la parcelle prévue pour l’établissement du pem est entourée de zones résidentielles ou règnent le calme et la quiétude. La création d’un parking à cet endroit apportera aux riverains toutes les nuisances qui vont avec ce genre d’installation: bruit, déchets pollutions olfactives et visuelles, insécurité. De plus, connaissant la politique de la commune de supprimer toutes les poubelles dans les lieux publiques, les déchets auront tout le loisir de s’éparpiller dans les propriétés avoisinantes au gré du vent, des oiseaux et des promeneurs indélicats. Sur ce quatrième critère, l’incidence est très négative.

5) Energie et climat: Comme expliqué dans le critère consommation de l’espace, le front de mer ne sera pas désartificialisé. L’effet ilot de chaleur ne sera donc pas supprimé si tant est qu’il existe à cet endroit, puisque au bord de l’océan. Par contre, amener des véhicules motorisés dans un bois augmente cet effet ilot de chaleur et surtout supprime l’ilot de fraicheur que représente naturellement une foret. la qualité de l’air s’en trouve dégradée par les gaz d’échappement et ce n’est pas les quelques centaines de mètres en moins effectués par les voitures qui vont réduire les gaz à effet de serre puisqu’en supprimant des arbres et le sous bois, on réduit d’autant la capacité de stockage du carbone que représente une foret. Pour ce cinquième critère, l’incidence est encore négative.

6) Paysage et patrimoine: La suppression des parkings et la renaturation du front littoral sont des points positifs pour ce critère. En revanche et pour ce même critère, la création d’un pem dans un bois est très négative. La zone gare routière et pem sera obligatoirement entièrement déboisé et bitumée ou construite. Dans la zone parking, on ne connait pas quel pourcentage d’arbres sera conservé. Il est certain que ça ne sera pas compatible avec la conservation du caractère naturel et paysagé du terrain.

Pour toutes les raisons édictées ci dessus, la modification du plu dans le but de créer un pem dans une zone forestière ne peut pas être validée puisqu’elle contredit les raisons de cette modification énoncées en pièce A, point 4 de la page 6: La modification n°1 du plan local d’urbanisme de Lacanau porte principalement sur les dispositions règlementaires couvrant des secteurs déjà bâtis de la commune, ne réduit en aucun cas une zone agricole ou une zone naturelle et forestière (zone A ou N). Elle ne réduit pas non plus les secteurs de protection édictés en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels et ne constitue pas une évolution de nature à induire de risque grave de nuisance.

Au sujet des risques graves de nuisances, le risque d’incendie n’est jamais évoqué dans l’analyse. Ce qui est d’autant plus surprenant que ce risque est bien réel quand on sait que 90% des incendies sont d’origine humaine. Faire venir beaucoup de monde en période estivale dans une zone boisée, constitue bien une évolution de nature à induire un risque grave de nuisance. En cas de risques élevé d’incendie comme en 2022, comment fait-on si le préfet de la Gironde prend un arrêté d’interdiction de circuler en zone forestière? On ne peut plus utiliser le pem? Quel est l’avis du sdis 33 sur ce sujet précis?

Espérant que toutes ces remarques retiendront votre attention, je vous prie de recevoir, Monsieur le commissaire enquêteur, nos salutations les plus respectueuses.

2023/09/03 à 18 h 11 min

Bonjour ,

Nous sommes tout à fait d’accord pour l’augmentation de la surface habitable pour la ville de Lacanau.

2023/09/03 à 19 h 43 min

COLLECTIF SURF GRINGUE NORD

Le 03/09/2023

Objet : Projet de pôle d’échange multimodal

Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Nous vous prions de trouver ci-dessous nos observations et propositions concernant le projet cité en objet.
L’aménagement du P.E.M. + un parking de 200 places environ, conduit à une évolution de nature à induire de graves risques de nuisances et va déclasser un EBC de 3,5 ha.
Le bilan de ce projet ne peut se calculer d’une manière globale, comme on peut le lire dans l’analyse des incidences, tant les lieux concernés sont différents. Les aménagements du front de l’océan, empierrement, végétation de type dunaire, dalle de circulation douce ne sont en rien comparable avec une forêt mature riche en faune, en flore et en fraîcheur.
La création d’un parking n’est pas compatible avec le caractère naturel et paysager de la parcelle.
C’est un projet contre-nature. En 2023 on ne détruit pas une forêt pour y parquer des voitures, d’autant plus que ce parking ne sera utilisé que quelques jours par an lors de la saison estivale, le reste du temps il sera vide. C’est beaucoup de dégâts et d’argent qui pourrait être utilisé pour autre chose. D’autres emplacements auraient pu être étudiés ce qui n’est pas le cas, ignorant le triptyque ERC : EVITER, REDUIRE, COMPENSER, loi de protection de la nature du 10 juillet 1976, également : article L110-1 du code de l’urbanisme et loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Par exemple le parking nord, idéalement placé à proximité du centre ville, de la plage et des campings est rarement complet et est de plus déjà artificialisé. Il est en mesure d’accueillir les places supprimées en front de mer. En outre un réaménagement de cet espace permettrait d’augmenter le nombre de places tout en créant le pôle d’échange multimodal. Par ailleurs malgré l’intérêt qu’il pourrait y avoir à retenir les voitures des touristes à l’entrée de ville, le parking à cet endroit ne sera pas un obstacle pour l’entrée des voitures dans la ville, l’avenue Cantabria ne drainant que 25 à 30% de la circulation entrante. Comment peut-on imaginer que 200 véhicules pourront influencer la circulation globale alors que Lacanau accueille environ 80 000 avec des pointes à 100 000 touristes.
CONSOMMATION D’ESPACE : Le P.E.M. + parking engendrera une artificialisation et une imperméabilisation des sols ce qui va à l’encontre de la loi du 22/08/21 « climat et résilience » visant zéro artificialisation nette pour 2050. La suppression du stationnement des véhicules en front littoral ne permettra en aucun cas de compenser les espaces artificialisés. En effet la modification prévoit un « balcon sur l’océan » c’est-à-dire une zone entièrement pavée dédiée à la circulation douce. Les incidences seront donc négatives. De plus il est à noter que la modification engendrera une augmentation des droits à bâtir sans constituer une clarification des dispositions du règlement.
MILIEU NATUREL ET BIODIVERSITE : Il est faux d’affirmer que la suppression du stationnement des véhicules en front de mer permettra de renaturer et de désimperméabiliser ces espaces. Les anciens parkings seront remplacés par une dalle dédiée aux mobilités douces. De plus la faune qui sera chassée de son espace naturel ne pourra pas trouver refuge en bord d’océan inadapté pour les écureuils, geais, Pics verts, mésanges, crapauds, rouges queues, hérissons, couleuvres etc. dont cette forêt est leur habitat. L’impact sera donc négatif pour la biodiversité.
RESSOURCE EN EAU : L’imperméabilisation des sols empêche la bonne infiltration des eaux pluviales et mettra en danger la vie des arbres restants. L’aménagement futur du front littoral n’aura aucune incidence sur le manque d’eau au niveau de l’aire de stationnement, les eaux pluviales du front de mer iront directement dans l’océan et seront perdues. Bilan grandes pertes en ressource en eau.
RISQUES NATURELS ET TECNOLOGIQUES : L’imperméabilisation des sols est susceptible d’augmenter le risque d’inondation par ruissellement. Ce n’est pas le drainage des eaux pluviales en front littoral qui règlera le problème du risque au niveau du parking et du P.E.M.
De plus le risque incendie n’est pas du tout abordé. Un parking d’une telle ampleur fait courir un risque majeur aux habitations mitoyennes. Nous avons l’obligation de débroussailler pour prévenir les incendies mais il faut accepter la présence de milliers de litres de carburant stockés dans les réservoirs des véhicules, ce qui n’est pas cohérent. Cet ouvrage peut conduire à une catastrophe majeure. Selon le courrier du préfet de Gironde (M. Pierre Dartout 03/2015-11/2017), adressé à la mairie de Lacanau en date du 07/01/2017 lors de l’élaboration du PLU, souligne que « le règlement de la zone N devrait se limiter à encadrer la gestion de l’existant sans aménagement nouveau. La prise en compte des risques naturels devrait être mieux assurée et tout particulièrement le risque incendie de forêt ». Les incidences seront donc particulièrement négatives.
NUISANCES ET POLLUTION : La mise en place du P.E.M. + parking provoquera de graves nuisances sonores de jour comme de nuit, jets de déchets, dégradations, insécurité etc. La création de ce type d’équipement entraînera de nouveaux déplacements avec une concentration de gaz d’échappement et ce n’est pas les nouveaux aménagements qui viendront les compenser. Les lotissements voisins seront victimes de stationnements d’opportunité afin d’éviter le paiement du parking et de se rapprocher au mieux du centre- ville et des plages. En réalité les nuisances du front littoral seront déplacées dans une zone résidentielle. Là aussi les incidences seront négatives.
ENERGIE ET CLIMAT : La destruction d’un boisement mature supprime sa capacité de stockage du carbone et ce n’est pas le « balcon sur l’océan » qui compensera le captage perdu. Bilan négatif.
PAYSAGE ET PATRIMOINE : La parcelle visée par ce projet est une forêt de 3.5ha en entrée de ville. L’aménagement de ce P.E.M. + parking détruira le sous-bois et anéantira sont aspect remarquable. Lors des travaux de terrassement la terre végétale est décapée, beaucoup de racines seront supprimées et le sol devient plus compact et imperméable. En aucun cas la présence d’un parking améliore les paysages du territoire notamment celui d’entrée de la ville et la qualité de vie des riverains sera gravement dégradée. Incidences sur le paysage très négatives.
Enfin aucune évaluation environnementale n’a été réalisée conformément à l’article R104-33 du code de l’urbanisme et de la directive 2001-42-CE du parlement Européen relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement.
Si les voitures n’ont plus leurs places en front d’océan, ce que nous comprenons, elles n’ont pas non plus leurs places dans une forêt qui est un poumon vert et un îlot de fraîcheur.
En voulant créer un parking dans une zone résidentielle on délaisse les facteurs humains.
Cette forêt aura dans l’avenir un rôle majeur dans le cadre de la future ville océane et sera utile pour la protection du littoral maritime contre les érosions marines et éoliennes en vue du futur recul de la station.
Ce projet porté par la commune de Lacanau ne constitue pas une raison impérative d’intérêt public majeur de plus aucune recherche sur l’existant n’a été réalisée afin d’éviter de consommer de nouveaux espaces.
Nous proposons de conserver les espaces naturels qui sont des marqueurs forts de l’identité de la commune, de préserver ce corridor écologique afin qu’il puisse jouer son rôle de poumon vert, de conserver les coupures d’urbanisation afin de favoriser la biodiversité en milieu urbain et de protéger la typologie des quartiers sous-bois.
C’est pourquoi en vertu de tous ces arguments nous contestons le projet de modification du PLU en ce qui concerne l’aménagement du P.E.M. et du parking au lieu-dit Gringue nord.
Bien à vous.

2023/09/04 à 14 h 00 min

Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Vous trouverez, dans le fichier ci-joint enquete-publique-avis 4sept2023, mes remarques sur le projet modificatif n°1 du PLU qui ne peut être accepté en l’état.
Bien cordialement

2023/09/05 à 14 h 53 min

Observations de l’association APLLO (fichier de 8 pages joint à ce message)
(Amis, Propriétaires et Locataires de Lacanau Océan)

A l’attention de Monsieur le Commissaire enquêteur,

En bref, dans ce projet de modification n° 1 du PLU de 2017 on constate :
– Une croissance urbaine à la verticale non maitrisée dans des zones architecturales patrimoniales fragiles dont le caractère architectural, la qualité environnementale et la biodiversité se doivent d’être préservés et qui mériteraient une redéfinition du zonage.
– La pauvreté du pastillage sur la ville océane qui ne consiste pas en une réelle protection du patrimoine qui doit être valorisé comme le prévoyait le PLU de 2017 par la mise en place d’un SPR (Site Patrimonial Remarquable) dans son rapport de présentation en page 129 (LACANAU-PLU-RP-1diagnostic-territorial.pdf) . Le point 1.8.3 en consignait très précisément les objectifs : Objectifs retenus au PADD en matière de patrimoine « Le projet :- Requalifier et valoriser des espaces qui marquent l’image de la commune (station balnéaire avec prise en compte des études relatives au projet d’Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), Lacanau-ville, entrées de ville, front de mer…). -Moyens et actions :- La préservation du patrimoine architectural, l’identité de la commune : protection des villas et du patrimoine architectural typique par l’identification et la préservation des éléments de patrimoine intéressant et mise en oeuvre d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine. »
– Un coefficient de biotope et « un bonus de constructibilité » qui permettront une artificialisation supplémentaire en contradiction avec la loi climat et qui, a contrario, ne permettront pas de préserver la biodiversité.
– Un projet de P.E.M avec implantation de parkings et activités commerciales sur un espace boisé de 3,5 ha. qui contrevient aux dispositions du PADD et à celles exprimées dans le dossier de présentation de la modification n°1.
– Une O.A.P. n°2 modifiée avec un déclassement et le changement de destination d’un espace boisé classé.
– Des modifications proposées qui sont trop substantielles et ne respectent pas les orientations du PADD, ni celles inscrites dans le dossier de présentation de cette modification n°1, ni celles de la préservation urbaine, architecturale et paysagère et du maintien du cadre de vie. En ce sens, la procédure de modification n° 1 du PLU est inadéquate. Il aurait fallu procéder à une révision du PLU.

En l’espèce, le doute sur la légalité de la procédure choisie réalisée en l’absence d’évaluation environnementale et de concertation, les modifications substantielles apportées sur les espaces, le cadre de vie et sur les règles d’urbanisme qui compromettent la nature du bâti patrimonial déjà fragilisé par le PLU actuel, nous conduisent à donner un avis négatif sur cette modification.
C’est pour toutes ces raisons qu’après la lecture des éléments inclus dans nos observations détaillées dans le fichier ci-joint, nous vous demandons de produire un avis défavorable concernant cette modification.

APLLO_OBSERVATIONS-_MODIF-1_PLU-

2023/09/06 à 18 h 19 min

Bonjour,
notre habitation appartient à la Résidence du Lac. Nous sommes situés Allée de l’étang.
Notre rue est considérée en UC et frappée d’une ligne de recul à respecter.
Nous ne pouvons donc ,par exemple construire une véranda sur notre terrasse existante.
Les autres habitations de la résidence ( qui nous entourent) sont en zone UD et sans ligne de recul.
Aucune logique ne semble prévaloir à cette restriction limitée à notre rue.
Nous souhaitons donc la suppression de la contrainte de ligne de recul afin de nous trouver en totale équité avec le reste des habitations du secteur.
Par avance merci de prendre en considération cette requête.

 

 

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