Modification n°1 du PLU : dossier d’enquête et registre dématérialisé

Cette enquête publique a été organisée, pour une durée de 30 jours consécutifs, du 17 juin 2024 à 09h00 au 17 juillet 2024 à 17h00.

Le dossier d’enquête publique

A) Notice de présentation

B) Formulaire d’examen au cas par cas

C) Pièces modifiées du PLU

PAGES MODIFIÉES DE LA PIÈCE ÉCRITE DU RÈGLEMENT

PIÈCES GRAPHIQUES DU RÉGLEMENT AVANT MODIFICATION

PIÈCES GRAPHIQUES DU RÉGLEMENT MODIFIÉE

 

PAGES MODIFIÉES DES O.A.P.

05_PLU_LACANAU_OAP_modif1

D) Pièces administratives

E) Avis des personnes publiques associées


Le rapport du commissaire enquêteur

PLU LACANAU rapport commissaire 16 08 2024

Annexe 1 Procès Verbal de Synthèse 16 08 2024

Annexe 2 Mémoire en réponse de la collectivité 16 08 2024


Le registre dématérialisé

Le public avait possibilité de donner son avis et ses remarques par courrier, mail, sur registre papier et sur un registre dématérialisé d’enquête publique.


Les avis et remarques déposés via le registre en ligne

Ces avis et remarques sont mis en ligne après vérification par le modérateur.

le 05/07/2024 à 9h54 par Hervé D.

Enquete-publique-juin-2024-HD-


le 06/07/2024 à 15h58 par Eirik D.

Le règlement en secteur UDn prévoit à l’article 8 que les annexes doivent être implantées à plus de 15m de la construction principale, ce qui nécessite d’avoir un jardin d’un seul tenant de plus de 500m2.

Cette restriction
* revient à rendre impossible la construction d’annexes sur la majorité des lots de la Marina de Talaris et est de fait discriminant entre ceux qui ont eu les moyens de réaliser ces annexes avant la modification et les autres.
* N’a pas de justification technique ou environnementale, d’autant plus que tous les projets internes à la copropriété sont soumis à l’avis d’un architecte conseil et à l’avis des copropriétaires en AG plénière. Le risque de dérapage est donc très faible et le syndic comme les copropriétaires sont les mieux à même de déterminer ce qui peut porter atteinte à l’aspect de la marina et à son environnement.
* le fait d’éloigner les annexes, quand cela est possible contribue au mitage des espace en pleine terre d’un seul tenant. Ils vont nécessairement nécessiter l’abattage de haies et massifs existants, généralement positionnés en fond de lot, ce qui est contraire à l’objectif de la loi ZAN.

Il conviendrait donc de supprimer cette restriction abusive ou à minima de la limiter au annexes dépassant une certaine taille (20 ou 30m2 par exemple, mais qui seraient de toutes façons refusées par les copropriétaires !)


le 06/07/2024 à 17h06 par Dominique L.

Cette deuxième enquête publique reste toujours, me semble-t-il, non conforme à la loi Littoral.
Comme je l’avais soulevé lors de la précédente enquête, je ne trouve pas trace de l’évaluation environnementale, pourtant obligatoire.
Je suis donc opposée à cette nouvelle mouture et vous demande, Monsieur le Commissaire Enquêteur, d’y donner un avis défavorable.
Respectueux sentiments.


le 08/07/2024 à 23h31 par François M.

Monsieur le commissaire enquêteur,

Suite aux remarques de la MRAE, la commune de Lacanau a décidé, entre autre, l’abandon de l’évolution du règlement de la zone Nz et de la création du pôle d’échange multimodal. C’est une décision de bon sens qu’il faut saluer comme il se doit. Toutefois lorsqu’on consulte le plan après modification, on constate que la parcelle prévue initialement pour la création du PEM, reste en blanc alors qu’elle devrait être représentée comme une zone boisée puisqu’elle l’est en réalité.
Hormis l’emplacement du golf, l’ensemble de la zone Nz est classée EBC. Pour aller au bout de la logique, il me semblerait normal que la parcelle prévue pour la création du PEM soit elle aussi classée EBC.

Certains objectifs de la modification n°1 du plu de Lacanau sont:
-le renforcement des règles en faveur d’espaces de nature en milieu urbain.
-la protection d’arbres et de boisements présentant un intérêt paysager ou environnemental au sein des tissus bâtis.

Le classement EBC de ladite parcelle répondrait tout à fait à ces objectifs.

Je vous remercie d’avance de la prise en compte de mes remarques.
Cordialement,


le 10/07/2024 à 16h00 par Patrice L.

Cartes:
PLU_Lacanau_Plan_Ouest_15000-A0
Carte zonage Plan Ouest

Quartier du Petit Moutchic – Baïnasses
– La parcelle AH104 située entre les propriétés (UCa et UD) et la départementale RD6E4 ne fait toujours pas l’objet d’un classement. Il semblerait que ce soit la seule zone qui soit dans ce cas. Pourquoi ?
Ne devrait elle pas être classée NR ?
– Toutes les zones UCa autour du lac apparaissent avec une « zone de recul à respecter » (trait rouge). Sauf celle du Petit Moutchic. Pourquoi ?
Action proposée : Mettre à jour le plan de zonage pour le quartier du Petit Moutchic-Baïnasses, en accord avec l’article UC7 para 2 Secteur UCa qui stipule que « Les constructions sont interdites dans la marge de recul portée au plan de zonage sur les rives du lac »

Voir pièces jointes :

Zone Petit-Moutchic ancien plan

Zone-Petit-Moutchic-nouveau-plan

Pièce 3 plu modificatif n°1

– article UB11 p34. Aspect extérieur des constructions.
– La charte architecturale proposée n’est pas assez précise, ce qui peut conduire à des interprétations trop larges. Par exemple ne peut-on pas proposer que pour certaines zones (par exemple les quartiers du Lac) le bardage bois vertical.
– article UC8 p54. Pourquoi la zone UCa est la seule zone pour laquelle il n’y a aucune règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété.

Dispositions applicables à zone UD Page 67
– Page 67. Rectificatif : Il existe 2 zones UD aux baïnasses (à ajouter dans la liste)
– Page 72. Clarification : Article UD6 implantations constructions par rapport aux voies publiques
Pour les baïnasses l’article UD6 para 1 prévoit un alignement à 6m par rapport à la départementale, ce qui contredit article UC6 para 3 qui prévoit 10 m avec la RD6E4 et UD6 para 4, 10m.

Divers :

– Est-ce que la loi littoral s’applique aux berges du lac conduisant à une constructibilité restreinte ?
– Site Natura2000: quelles sont les incidences sur le PLU du fait que le lac et ses berges soient inscrites dans les zones humides de l’arrière dune du littoral girondin?
– PPR Plan de Prevention des Risques approuvé par le préfet, et qui prévalent sur le PLU. Quelles sont les zones concernées ?
– La maison du commandant n’est pas classée « bâtiment d’intérêt architecturale protégé ». Pourquoi ?


le 12/07/2024 à 9h53 par Patrick P.

Observations de l’association VIVE LA FORET

L’association Vive la Forêt dispose d’un agrément départemental au titre de la protection de la nature et de l’environnement.
Elle porte à l’attention de Monsieur le commissaire enquêteur ses observations dans dans un document de 7 pages en fichier attaché à ce message: Observations-VLF-Modif-PLU-Lacanau-2024_2. Nous en donnons une brève synthèse.

Les principales observations concernent :
1) La procédure d’enquête publique qui n’est pas conforme à la réglementation.
Cette enquête publique a été suspendue une première fois. Sa réouverture ne paraît toujours pas conforme à la réglementation. Lorsqu’une évaluation environnementale est rendue obligatoire, l’enquête publique de modification du PLU doit être précédée d’une concertation dite concertation préalable. A notre connaissance, cette concertation n’a pas été engagée.
Par ailleurs, nous ne trouvons pas le document d’évaluation environnementale imposé par avis conforme de la MRAe.
Ces manquements atteignent la légalité même de la procédure

2) Une modification pour un PLU initial sujet à controverse
Il n’avait pas été possible d’obtenir en bloc l’annulation des entorses la loi littoral du PLU de 2017 au moment de son adoption, mais le tribunal administratif avait confirmé la possibilité de les attaquer au cas par cas après. Ainsi, pour l’OAP n°5 qui visait la création du pôle de santé Human’Essence, au Moutchic, en bordure de lac, le tribunal administratif, à la demande de VLF, a annulé successivement, l’autorisation de défrichement, le permis de construire et la dérogation pour destruction d’espèces protégées.

3) Un projet orienté par la persistance d’une recherche acharnée de croissance urbaine
Les modifications apportées au PLU viennent amplifier les ambitions de croissance de la population communale. La réalité ne rejoint pas le fantasme. Le PLU 2017 prévoyait ainsi 6500 habitants en 2020 alors que l’INSEE en dénombre 5064 !

• De fait, les mots d’ordre dans cette révision n°1 sont « plus haut et plus dense ».
Exemple : Augmentation d’emprise en UDa passant de 30 à 40% de la surface du terrain
Passage du nombre d’étage de R+2 à R+3 en UA et UB, avec des conditions très aisées à satisfaire que nous explicitions dans le document attaché.

• Des régressions en matière de recul des constructions par rapport aux crastes, fossés et cours d’eau
Pour certaines zones : 1AU, A et N, le retrait minimum par rapport aux berges est réduit de 10 m à 5 m. On augmente la surface constructible, au détriment de la biodiversité des rives et de la sécurité en matière de risque inondation., alors que ce dernier s’amplifie !

En conclusion
En dépit du renoncement temporaire, aux modifications de l’OAP Garriga et à l’aménagement du pôle multimodal de Lacanau-Océan, les modifications proposées pour le PLU ouvrent des possibilités de transformation de l’espace canaulais significatives en termes de régressions environnementales et de cadre de vie pour le futur de la commune et de ses habitants.
La mise en œuvre de la procédure et les modifications apportées sur les espaces et les règles d’urbanisme nous conduisent à émettre un avis négatif et à demander à Monsieur le commissaire enquêteur de produire lui-même un avis défavorable.


le 13/07/2024 à 10h36 par Emilie P.

Je trouve positif de tendre vers une harmonie paysagère et d’éviter les verrues (pas d’architecture typique d’autres régions, placer les caissons volets roulants à l’intérieur sans saillie…) mais c’est dommage qu’il n’existe pas une charte paysage qui guiderait les futures constructions.
Je m’étonne que sur les terrains qui ont été inondés cet hiver, un article n’informe pas sur les préoccupations à prendre pour les constructions neuves (vide sanitaire…)
Je ne comprends pas comment s’applique la tolérance vis-à-vis des clôtures : « La hauteur totale de la clôture sur voie peut être ponctuellement supérieure à la hauteur maximale autorisée afin de s’inscrire dans le prolongement des clôtures ou façades bâties des terrains voisines. » Il n’y a donc plus de limites. En se promenant à Lacanau, on voit un certain nombre de maisons qui donnent déjà un sentiment d’enfermement très fort.

De plus, je trouve dommage qu’une décision forte ne soit pas enfin prise vis-à-vis des constructions de piscines (limites strictes en taille et profondeur, voire interdiction) dans une commune où l’accès à l’eau de baignade est partout. Si l’on s’installe à Lacanau, c’est indéniablement pour être en accord avec l’environnement lac-océan-forêt et ce genre de décision ferme serait de la part de la commune de Lacanau un engagement fort vers la transition écologique. S’y opposer serait absurde pour un habitant qui choisit de s’installer à Lacanau.

Enfin, habitant à proximité d’une zone Na, je m’interroge sur la dénomination « Les constructions légères et les aménagements liés à la fréquentation de la plage ou du lac; Les constructions, installations et aménagements destinés à l’activité commerciale de proximité des plages »

Dans l’article N11, il est précisé que « Les constructions doivent respecter l’harmonie créée par les bâtiments existants et le site, elles doivent présenter une simplicité de volume et unité d’aspect et de matériaux. » c’est très vague…
Dans l’article Zone A- A11, il est écrit qu’ : « En aucun cas, les constructions et installations ne doivent, par leur situation, leurs dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ». Pourquoi ne pas le préciser également dans la zone N, cela éviterait la multiplication de « cabanes » liées à des activités commerciales très saisonnières, qui ne sont à la fin de saison jamais démontées ou qui bien souvent s’agrandissent. Elles sont implantées au petit bonheur la chance, disséminées sur la page du Moutchic ou autour du port. On les découvre chaque année, on a l’impression que le propriétaire s’est installé n’importe où sans que la mairie n’ait géré leur arrivée.
Nous avons été confrontés il y a quelques années à la souplesse du service de l’urbanisme. Le projet a pu être rediscuté mais en tant que riverains, cette expérience nous a rendus méfiants.
Merci pour votre lecture.


le 13/07/2024 à 17h36 par Marie Thérèse F.

Observations de l’association APLLO
Amis, Propriétaires et Locataires de Lacanau Océan

Nous portons à l’attention de Monsieur le commissaire enquêteur nos observations – APLLO_OBSERVATIONS-_MODIF-1_PLU_-12_7_2024.

Ci-joint, quelques lignes en retraçant les principaux éléments :

– On peut raisonnablement s’inquiéter que le processus de classement actuel ne constitue pas une protection du caractère paysager et des éléments du patrimoine, et que l’absence de prescription surfacique les mettent en péril. La notion de protection n’est pas assez développée, elle a été même diminuée, elle tend à renforcer les incohérences, contrairement aux prescriptions précises de protection qui auraient dû être faites à l’échelle de la parcelle ou du quartier. Les prescriptions d‘élaboration d’un Site Patrimonial Remarquable (SPR) pour les zonages à protéger dans les quartiers anciens de Lacanau Océan qui avaient été annoncées dans le rapport de présentation du PLU de 2017 n’ont pas été faites.

– On ne peut que noter la pauvreté du pastillage qui ne consiste pas en une réelle protection du patrimoine qui doit être valorisé. La modification n° 1 ne donne que des possibilités, la protection n’est pas assez développée, une redéfinition du zonage pour les quartiers anciens serait utile. Les dispositions doivent être plus élargies (clôtures, morphologie …) ; les constructions en limite séparative de maisons remarquables doivent être réalisées en cohérence avec le bâti actuel au risque de voir renforcer les incohérences dans les quartiers anciens fragiles dont le caractère architectural, la qualité environnementale et la biodiversité se doivent d’être préservés. Les dispositions de protection doivent concerner l’ensemble bâti et paysager avec l’établissement de règles et de prescriptions précises dans certains secteurs à l’échelle de la parcelle, de l’ilot, du quartier… Une protection des masses végétales en cohérence avec le reste du patrimoine bâti, un urbanisme en bande au cas par cas pourraient être réalisés. En bref, privilégier une urbanisation à l’horizontale et non à la verticale et établir un Site Patrimonial Remarquable (SPR).

– L’incidence paysagère négative notable du projet d’augmentation des hauteurs maximales autorisées en zone UA et UB n’est justifiée à aucun moment.

– Le coefficient de biotope et « le bonus de constructibilité » tels qu’ils sont écrits dans la modification du PLU quant à eux permettront non seulement une artificialisation supplémentaire en contradiction avec la loi climat mais plus encore s’appuient sur une augmentation exponentielle de la population communale, une nécessité et des prévisions qui ne correspondent à aucune réalité (chiffres INSEE : 5064 habitants en 2020). Tel qu’ils sont prévus dans cette modification, ils ne permettront pas de préserver la biodiversité surtout que le coefficient ne s’applique que dans un zonage restreint UA et UB. Tel que défini dans le règlement, il n’est qu’une permission, alors que dans de nombreuses métropoles une valeur minimale de ce coefficient est une obligation afin de garantir la qualité environnementale des projets (pour exemple Nantes, Strasbourg etc…)

– Concernant, le projet du P.E.M, la commune de Lacanau a décidé d’abandonner la modification concernant la zone Nz. En revanche, il est reporté dans le cadre d’une future évolution du PLU. Le site du projet est situé au droit d’un boisement de 3,5 hectares, pins maritimes et chênes verts, boisement dont il fait lui-même partie intégrante. Pour l’instant, ce projet n’a fait l’objet d’aucune investigation naturaliste, et l’absence d’incidence notable sur l’environnement du projet de modification du règlement de la zone Nz n’est absolument pas démontrée. En conséquence, il serait utile d’abandonner ce projet sur cette zone et de classer la zone en espace boisé classé (EBC) comme la parcelle boisée dont elle fait partie qui, elle est classée en EBC. Pour mémoire, c’est la réalisation de l’avenue du Cantabria qui a créé un morcellement fictif du boisement. La décision de classement en EBC de cette zone permettrait donc de réparer cette erreur.

In fine, les modifications substantielles apportées sur les espaces et sur les règles d’urbanisme qui compromettent la nature du bâti patrimonial déjà fragilisé par le PLU actuel, nous poussent à donner un avis négatif sur cette modification et nous vous demandons de produire un avis défavorable.


le 15/07/2024 à 15h27 par Rodolphe I.

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Concernant la modification du PLU de la commune de Lacanau, voici quelques remarques que je souhaiterais vous soumettre.

1. Bien que certaines bâtisses soit classées et protégées telle la bâtisse de TALARIS, je m’étonne de l’absence de classement de la Maison du Commandant au Moutchic. Cela est peut être un oubli mais il semble de taille.

2. L’église de Lacanau-Océan, Notre Dame des Flots, ne semble pas labellisée. Cela est d’autant plus regrettable que des rumeurs l’an passé sur son éventuelle destruction on couru un bon moment. Cela peut être inquiétant.

3. Sur les zones UA et UB, les hauteurs de constructions au faîtage passent de 12 à 16 m soit un étage supplémentaire. Cela peut engendrer un changement de paysage et d’harmonie paysagère.

4. Un coefficient de biotope est instauré pour soit disant protéger la biodiversité. Mais cela peut également permettre d’accentuer et augmenter l’artificialisation des sols sur certains secteurs et ceci en contradiction avec la loi Climat et Résilience.

5. Le Pôle d’Echange Multimodal (PEM) est suspendu par la mairie de Lacanau du fait du refus de la MRAe. Il serait cependant souhaitable que cette zone NZ passe en zone EBC (Espace Boisé Classé) comme le pourtour du golf de façon à ce que ce site soit définitivement sauvegardé et que cela empêche via un futur PLU de revenir sur un nouveau projet à cet endroit.

Je vous pris de recevoir, Monsieur le Commissaire Enquêteur, mes sentiments les plus respectueux.


le 16/07/2024 à 15h21 par Pierre S.

Bonjour,

Il me semble que sur les pages modifiées de la pièce écrite du règlement, dans l’article « UC7 – Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives » , la mise en page actuelle porte à confusion : l’amendement figurant en rouge semble ne concerner que la partie 3 de l’article UC7 ; or il semble plus logique qu’il concerne l’ensemble des dispositions de l’article UC7.

Cordialement


le 16/07/2024 à 16h19 par anonyme

1) la charte architecturale est floue et laisse la porte ouverte à toutes les interprétations .Elle n’est pas assez restrictive et n’impose en rien une unité. Ce n’est pas ce qu’on en attend .
2 ) la zone UCa du Moutchic ne prévoit de zone de recul comme c’est le cas pour toutes les autres UCa du pourtour du lac .cela éviterait les problèmes de recours qui coûtent cher à la collectivité ( ref: 5 allée du Petit Moutchic).
3) la parcelle H104 ne bénéficie d’aucun classement .
4)la discrimination induite allée du petit moutchic par la juxtaposition des zones UCa et UD et la différence de hauteurs autorisées entre voisins est incompréhensible.
On ne peut pas justifier cela par la servitude de vue surtout quand en UCa , il n’y aura jamais de voisins en seconde ligne et que la nouvelle construction en UD cache la vue des voisins de derrière déjà installés .Il faut prévoir une dérogation.
5) il n’y a de règle d’implantation des constructions en UCa sur une même propriété,
Alors que toutes les autres zones en sont pourvue. PourquoI?
6) la maison du commandant n’est pas classée , c’est un oubli?


le 16/07/2024 à 17h35 par Bernard P.

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Je vous prie de trouver ci-joint les observations de l’association des riverains du lac de Lacanau que je préside.

OBSERVATIONS-ARLL-POUR-LE-COMMISSAIRE-ENQUETEUR-V3

Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur , l’expression de ma parfaite considération.


le 17/07/2024 à 12h47 par Marie-France D.

L’examen du PLU et des modifications présentées dans le cadre de l’enquête publique en cours et notamment pour la zone UDn, laisse à penser que très peu de projets d’extension seront possibles pour cette zone contrairement à ce qui est annoncé : « ajustements des droits à bâtir dans les zones à constructibilité limitée … L’objectif est de conserver le principe d’une densification maîtrisée du secteur UDn tout en laissant des possibilités d’évolution aux constructions existantes au regard des besoins des habitants ».
En effet sont maintenues les contraintes initiales du PLU de 2017 en terme de hauteur pour les extensions, et ce contrairement à la définition des extensions en annexe, contraintes auxquelles ont été ajoutées des prises en compte de distances de construction ou d’implantation notamment par rapport aux limites séparatives. Par ailleurs sont maintenues des contradictions de hauteur entre les extensions et les annexes, les exigences pour ces dernières étant moindres.
Or les contraintes de hauteur sont particulièrement pénalisantes pour les constructions existantes constituées uniquement d’un rez-de-chaussée.
L’obligation qui est faite de ne pas dépasser dans le cas d’extension, ou de démolition –reconstruction, la hauteur de la construction existante pénalise fortement l’adaptation des habitations de plain-pied, notamment les petites surfaces et ce dans des rues, quartiers ou hameaux où les hauteurs des habitations ne sont pas homogènes, (présence dans le voisinage immédiat de R+1).
Cette obligation n’autorise de fait que l’extension en rez-de-chaussée sur jardin avec artificialisation du sol, ce qui ne va pas dans le sens des orientations générales de limitation de l’artificialisation des sols, de protection des arbres et de la biodiversité. Cela empêche au demeurant l’amélioration et la mise aux normes constructives en vigueur d’habitations anciennes et/ou initialement conçues pour des occupations saisonnières de courtes durées et dont pour certaines les hauteurs (faitage…) sont aujourd’hui inadaptées aux besoins des habitants (rochelles sous rampants…).
Ainsi, d’un point de vue thermique et énergétique, la seule possibilité de construire une extension en rez-de-chaussée tend à augmenter les surfaces extérieures (façades / toitures) comparées au volume habitable ce qui réduit l’inertie thermique de l’habitation et ne va pas dans le sens de la nécessaire adaptation aux changements climatiques et à la recherche d’économies d’énergie et d’optimisation thermique recommandée à conduire dans les années à venir.

Enfin compte tenu de la taille réduite des parcelles dans certains quartiers et hameaux, les obligations au regard des règles de construction en limites séparatives peuvent conduire à la fermeture progressive des « corridors » de jardins. Ces corridors, souvent bordés d’arbustes ou de haies séparatives sont pourtant très utilisés par la petite faune des jardins (hérissons, crapauds, passereaux…) et ils permettent de maintenir un habitat discontinu intéressant d’un point de vue esthétique et paysager notamment dans le contexte de la marina.

D’une façon plus générale, et comme il est indiqué en notice il est important que le PLU aille dans le sens de la préservation de l’environnement Canaulais, toutefois l’ajout de règles plus restrictives qu’auparavant pour certaines zones à la constructibilité déjà très limitée, et dont très peu d’habitations sont visibles depuis l’espace public, ne saurait être faite sans réelle concertation.
Enfin, pour le cas des possibilités d’extension et de surélévation, le maintien d’incohérences entre certains articles du PLU et les annexes interpelle.

« Extrait du PLU :
En secteur UDn :
« – démolition reconstruction : dans respect des implantations existantes (respect des gabarits existants et du plan de composition original).
– La hauteur des constructions des annexes est limitée à:
– 4,70 m au faîtage des toitures à pentes
– 3,10 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère (relevé égouts des terrasses ou points haut de garde-corps)
– La hauteur des extensions ne doit pas dépasser celle de la construction existante. »…

Extraits des Annexes :
« L’extension consiste en un agrandissement de la construction existante présentant des dimensions inférieures à celle-ci. L’extension peut être horizontale ou verticale (par surélévation, excavation ou agrandissement), et doit présenter un lien physique et fonctionnel avec la construction existante ».

En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ces observations.


le 17/07/2024 à 15h18 par Thierry G.

Bonjour, la technicité du PLU est bien trop grande pour donner un avis éclairé.
Nous souhaiterions juste mentionner que nous sommes devenus propriétaires en 2015 dans la zone UDa car cette zone était boisée, constituée de grandes parcelles dans une zone protégée par un règlement intérieur qui interdisait entre autre le morcellement (Lotissement Mathio). Nous voyons tout doucement des terrains se diviser, des maisons de plus en plus hautes se construire, des arbres coupées. C’est insidieux et tout ce qui faisait le charme de cette zone est en train de disparaitre. La densification a ses limites (perte de qualité de vie, réduction de la biodiversité et augmentation du réchauffement climatique).
Il est dit que tout est sous contrôle des bâtiments de France mais leur avis n’est que consultatif et la mairie peut décider de ne pas en tenir compte.
Pourriez vous maintenir le non morcellement des parcelles dans cette zone , ou tout au moins émettre des limites précises à ne pas franchir?


le 17/07/2024 à 16h09 par Bruno D.

Bonjour,
Je note encore une nouvelle modification du PLU!
Concernant les constructions, l’exploitation des modifications jouent à plein rue Beau Site.
Discuter de surfaces minimisées pour satisfaire le maximum de construction, c’est le lot de toute municipalité, encore faudrait-il avoir une vue, sinon une réflexion plus en atlitude sur ce que peut, ou doit devenir Lacanau.
On peut se poser la question de la volonté de la mairie de conserver à Lacanau quelques espaces résidentiels valorisant la commune.
Faire de Lacanau une ville principalement dédiée à des locations proposées par des propriétaires saisonniers n’est pas de nature à valoriser celle-ci
Des constructions récentes, en effet (les 28 maison du CA, dimension de l’immeuble face à Carrefour Market, etc…) ne vont pas dans le bon sens.
Par ailleurs, on ne comprend pas à quelles règles correspond la réfection des trottoirs (ex la descente de la rue Beau Site vers la mer, côté droit…)
Voilà quelques questions en attendant la suite des… modifications futurs des PLU.
Merci


le 17/07/2024 à 16h17 par Jérôme F.

Demande de modification du zonage actuel N en U afin de régulariser l’existence du lotissement Bernos achevé en VRD et équipements. L’objectif est de pouvoir réaliser les dernières maisons individuelles sur les lots non bâtis.
Ce lotissement fantôme situé à proximité immédiate de la zone urbanisée Longarisse et de l’avenue du Grand Bernos comprend 5 maisons construites sur 22 lots et se trouve à plus de 100 mètres du rivage du lac.
Il fait tache sur le secteur et est régulièrement visité (voierie laissé à l’abandon, problème de gestion DFCI, vols de plaque d’égouts, candélabres …)
L’accès au lotissement se fait actuellement par une voie pompier non prévue initialement à cet effet.

LOTISSEMENT-EXISTANT-BERNOS.pdf

DEUXIEME-TRANCHE-LOTISSEMENT


le 17/07/2024 à 16h32 par Jean D.

A l’attention de Monsieur le commissaire enquêteur,

Monsieur le Commissaire,

Nous tenons, en préambule, à insister sur le respect des règles existantes. En matière d’urbanisme et de construction, certaines opérations envisagées sur notre commune n’ont visiblement pas respecté les règles en vigueur et plusieurs projets ont été stoppés voire même annulés.

Le non-respect de ces règles conduit à des litiges et à une perte de confiance des habitants.

La densification excessive de l’habitat et de la population réduit la qualité de vie des résidents et entraîne une surcharge des infrastructures (routes, écoles, services publics …). En zone UdA, 10 groupes de maisons regroupant 28 habitations sur les parcelles cadastrées Section BL n°683, 684, 685 et 686, sis 43 Route du Lion, 33 680 LACANAU, d’une surface totale de 5 329 m2, ont été construits. Ce projet est considéré bien trop dense par la plupart des riverains.

Préserver les espaces verts et des zones avec de plus grands terrains favorise la biodiversité et la qualité de l’air. Cela est essentiel pour lutter contre le changement climatique et maintenir un cadre de vie agréable en accord avec les zonages préservés par le règlement.

Des constructions excessives et la modification n°1 menacent ces écosystèmes précieux. Une trop grande densification conduira à une augmentation des prix de l’immobilier, rendant difficile l’accès à la propriété pour les résidents locaux.

La commune doit veiller à offrir un cadre de vie équilibré qui ne favorise pas seulement les investisseurs, mais qui bénéficie à tous les résidents, actuels et futurs : ce qui ne sera pas le cas si la modification n° 1 est appliquée en l’état.

En vous remerciant de votre attention.

Recevez, Monsieur le Commissaire, nos sincères salutations.


le 17/07/2024 à 16h46 par Anonyme

Monsieur le Commissaire Enquêteur

Je tiens à vous faire part de mes observations
1.1.2
le principe de la création d’un bonus de hauteur pour favoriser la présence d’espace de Nature n’est pour moi qu’une façon habile d’autoriser les Promoteurs à des constructions toujours plus hautes.
La zone UB sur Lacanau Ocean est déjà largement construite.
Effectivement les immeubles qui sortent de terre dès qu’un espace se libère, l’aménagement des Allées et autres espaces ne laissent aucune place à la nature.
Par ailleurs le principe est beaucoup trop flou, l’exemple proposer ne fait que démontrer que la part supplémentaire consacrer à la Nature est largement compensée par un étage qui du coup est d’une surface supérieure.
On pourrait également imaginer proposer des toitures végétalisées pour obtenir des niveaux complets ou des aires de stationnements en matériaux perméables…..

1.2.1
Alors que la commune vise à diminuer la place de la voiture dans l’espace public des centres (en zone UA et UB) il me parait indispensable de maintenir voir de renforcer les obligations de créations de stationnement au sein tous programmes immobiliers et non uniquement ceux supérieurs à 10 logements OU 600 m2.
Chaque logement à besoin à minima d’un espace PARKING.
Tous les habitants de LACANAU utilise d’une voiture, la quasi totalité des touristes et leurs vélos viennent en voiture.
D autant que la suppression prochaine des parkings publics du front de mer ne ferra que renforcer le problème.

Bien d’autres points de désaccord mériteraient d’être développé car la quasi totalité des mesures proposées n’ont d’autre objectif que de permettre de nouvelles constructions.


le 17/07/2024 à 16h46 par Romain G.

Bonjour

Je souhaite réagir sur l’article UD9 en secteur UDn.
Je possède une très petite maison que nous souhaitons agrandir suite à la naissance de notre fille afin de nous installer à l’année à Lacanau.
La modification prévoit une extension possible de 70m2 ce qui est beaucoup mieux mais limité à 50% de l’existant, et cela indépendamment de la taille du terrain. Je ne comprend pas cette contrainte qui favorise les grandes maisons ayant déjà pu réaliser des extensions dans le passé, et pénalise les petites maisons qui resteront par conséquent que du logement secondaire en contradiction avec la politique de la ville. Alors que le règlement de la Marina limite lui l’emprise par rapport à la taille du terrain (plus précisément au nombre de tantièmes)

Par ailleurs, par « Cette possibilité ne joue qu’une seule fois à partir de la date d’approbation du PLU », toujours UD9, je crois comprendre que les propriétaires ayant du construire alors qu’ils étaient limité à 20m2 avec le PLU actuel ne pourront pas bénéficier de cette augmentation de la possibilité d’extension.
Si c’est bien le cas, je trouve qu’il serait plus juste que la limite des 70m2 s’applique sur toute la durée du PLU et non pas en une seule fois. Ou à minima qu’il soit possible d’utiliser les 50m2 « restant » après modification du PLU

Merci beaucoup pour ce travail d’enquête.


 

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×