Promenade dans le Cinéma Français : 1930 – 2015
L’ACL Lacanau, Jean- Louis REQUENA, conférencier, et la société ARTEC vous invitent à une série de 3 rencontres CINEMA/CINEPHILES avec projection sur le Cinéma Français.
Rencontre : De l’âge d’or à l’après-guerre : 1930 – 1957
En 1930, l’arrivée en France du cinéma parlant remet en cause l’hégémonie française en matière de techniques cinématographiques. Un débat fait rage entre les partisans du parlant, Marcel PAGNOL, et du muet, René CLAIR.
Malgré de fortes contraintes techniques pour l’enregistrement du son, le cinéma parlant gagne sur tous les plans : les spectateurs n’ont jamais été aussi nombreux. De grands réalisateurs s’emparent de cette nouveauté : Jean RENOIR (La Chienne), Julien DUVIVIER (La Belle Equipe), Jacques FEYDER (La Kermesse Héroïque), Sacha GUITRY (Le Roman d’un Tricheur), Marcel CARNE (Le Jour se Lève).
La France entre en guerre en septembre 1939. Après l’armistice de juin 1940, elle est occupée par des troupes allemandes jusqu’en août 1944. Le cinéma français est en coupe réglée par le Ministère de l’Information et de la Propagande dirigé à Berlin par Joseph GOEBBELS : création en France dès 1941 de la Continental Film société dirigée par Alfred GREVEN. La production de films est sous surveillance.
Toutefois certains cinéastes réussissent à faire des longs métrages tels que Jean GREMILLON (Remorques), Claude AUTANT-LARA (Douce), Jean BECKER (Goupil Mains Rouges), Henri-Georges CLOUZOT (Le Corbeau) et enfin Marcel CARNE (les Enfants du Paradis). L’après-guerre est fastueux pour le rayonnement du cinéma français avec la création du CNC (Centre National du Cinéma) et en 1946 le premier Festival de Cannes. Les spectateurs sont toujours aussi nombreux dans les salles pour voir les films de Claude AUTANT-LARA (Le Diable au corps), de Jean COCTEAU (La Belle et la Bête), Jacques TATI (Jour de Fête), Max OPHULS (Madame de.), etc…
l'Escoure, Avenue de l'Europe, Lacanau, France