Avec les grandes marées de l’hiver, l’océan charrie des montagnes de déchets, nos déchets terrestres sauvagement jetés depuis une voiture ou tombés dans le caniveau, et qui viennent s’échouer sur nos plages – quand ce n’est pas dans l’estomac d’un animal marin.
Le phénomène ne fait que s’amplifier, croisant des problématiques très locales comme planétaires, souillant les espaces naturels, la vie marine et nos plages océanes si renommées.
Chaque année, nous produisons 300 millions de tonnes de plastique par an dont 8 à 12 millions qui finissent dans nos océans. Certains n’hésitent pas à parler de « septième continent ».
Objets flottants ou microparticules, ces déchets plastique se déposent sur les plages, se dispersent en mer, se retrouvent sur les fonds marins. Leurs effets sur l’homme et son environnement sont de plus en plus visibles et connus.
La Ville de Lacanau poursuit son action qui a pour objectif d’interpeller les citoyens, de leur faire prendre conscience du problème et d’impulser un changement des comportements. Après avoir lancé ou soutenu des chantiers de nettoyage, marché le long du littoral, interdit le jet de mégots sur les espaces publics dont les plages, signé de manière volontariste la charte « plage sans déchet plastique », la Mairie de Lacanau, avec le Smicotom, les Filles de l’O et l’association ALEA, a été plus loin cet hiver pour sensibiliser à la fragilité des dunes et de l’océan ainsi que sur la responsabilisation des citoyens en matière de gestion de nos déchets collectifs.
Photographies : (c) Gilles Théophile
